• Il y a tout juste une semaine s'éteignait une des figures du rock : Meat Loaf.

    Une carrière atypique, une voix qui sert aussi bien la ballade romantique que le rock le plus déjanté ainsi qu'une sacrée présence physique imposeront Meat Loaf sur la scène musicale mais aussi sur les écrans.

    Dead Ringer for Love - Meat Loaf

    Révélé par la comédie musicale Hair, on retient sa présence dans le cultissime Horror Picture Show.
    Il apparait dans de grandes productions telles que Wayne's World, La Tête dans le Carton à Chapeau ou encore Fight Club.
    Il promènera son physique à la Vincent d'Onofrio (ou à la Depardieu) également dans de nombreuses séries TV dont Equalizer (la série originale), Monk, Les Contes de la Crypte ainsi que dans Docteur House ou Elementary.

    Celui qui en 1977 chantait "Le Ciel peut attendre" est décédé le 20 janvier de la covid 19 dans un hôpital de Nashville.

    En attendant un article plus documenté, faute de pouvoir choisir, je vous propose deux titres radicalement différents.

    Heaven can wait, sortie sur l'album Bar out of Hell en 1977 (un des disques les plus vendus de l'histoire).

    • Paroles et traduction FR

     

     

    Dead Ringer for Love (Sonnerie aux morts pour l'Amour) sort en 1981 sur le deuxième album de Meat Loaf, Dead Ringer.

    C'est la chanteuse Cher qui lui donne la réplique dans ce clip qui ressemble à une version de Grease en plus trashos sous amphétamines. A noter sur cette deuxième mouture, toujours de Jim Steinman, Cher collabora à l'écriture des paroles mais ne fut jamais créditée ce qui n'entama jamais son amitié avec Meat Loaf.

    • Paroles et traduction FR

     

    NDLA : Dites-moi les amoureux du bon vieux rock'n roll, y a pas un moment où cette chanson vous a fait penser à un tube de la fin des 50's, début 60's ? Allez... réécoutez bien.
    Car pour ma part, certaines mesures m'ont in petto fait penser à ça :

     Un peu quand même, non ?

     

     


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  • Si pour la génération Z les années 60 et 70 relèvent de Jurassic Park, pour celle du baby boom, la nôtre, ce furent deux décennies de révolution(s).
    D'un point de vue sociétal d'une part, tandis qu'un peu partout dans le monde la jeunesse remettait en cause les codes de la vieille bourgeoisie, mais aussi du point de vue artistique en cassant les règles d'un académisme poussiéreux.

    Notre génération eut la chance de voir émerger les courants musicaux qui imprègnent les compositions actuelles.
    Les évolutions technologiques et, surtout, une curiosité intellectuelle bouillonnante permirent aux artistes de repousser toujours plus loin les limites de leur inspiration.

    Venus d'outre-Manche, des groupes vont durablement marquer la musique en faisant souffler un vent de modernité : Les Beatles, les Rolling Stones, les Who pour ne citer que les plus connus.

    Un autre groupe, encore confidentiel, se forme en 1965 à Londres. Cinq ans plus tard il mettra un premier orteil dans la légende avant de devenir mythique : PINK FLOYD.

    Pink Floyd, the beginning

     

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  • Attention ! Mythique !

    Groupe mythique pour slow mythique : ça vaut bien un petit billet sur ce blog.
    On dit le slow passé de mode mais que celui ou celle qui n'a jamais "pécho" sur ce morceau d'anthologie me jette la première pierre (et qu'après, il court vite !).

    Car dans l'immense carrière de ce groupe entré dans la légende, Angie est LA ballade qui a fait date.

    The Rolling Stones - Angie

    1972/1973 seront des années quelque peu mouvementées pour le groupe et plus particulièrement pour Keith Richards et sa compagne Anita Pallenberg, tous deux soupçonnés puis accusés de trafic d'héroïne en France puis en Suisse d'où ils seront interdits de territoire ! Entre temps il y a la tournée américaine, ponctuée d'émeutes, d'arrestations... bref pour les Britanniques, c'est chaud !
    Il est temps pour eux de se remettre au travail avec l'écriture d'un nouvel album.

    Direction Kingston en Jamaïque pour l'enregistrement de leur onzième album "Goats Head Soup" qui recevra un accueil plutôt mitigé de la part des critiques mais que les fans ne bouderont pas.

    Angie sort en single fin août 73 c'est un carton sur les ondes et... dans les booms !

    L'imagination des chroniqueurs de l'époque s'emballe sur les paroles : c'est l'histoire d'une rupture et d'objectifs ratés. Et même si le texte n'arrache pas trois ailes à une mouche (pitié pour les canards à trois pattes !), la question est "Mais qui est cette fameuse Angie ?".

    C'est ainsi que naquit la légende d'une chanson écrite pour la femme de David Bowie, en allusion à une nuit torride entre ce dernier et Mick Jagger. L'intéressée, Angela Barnett, entretint le mythe, un petit coup de pub ne faisant pas de mal.
    D'autres y virent une allusion à la pétulante actrice Angie Dickinson (Sergent Anderson à la TV).

    Il faut attendre la parution de "Life", la biographie de Keith Richards où ce dernier livre enfin l'explication, plus prosaïque.
    Obligé lors de ses déboires avec la justice helvète de suivre une cure de désintox, le guitariste écrit toute la mélodie de la chanson, assis sur son lit. Quant au titre, il lui est venu "comme ça", comme une envie de crier (il est en pleine descente à l'époque).

    NDLA : Un autre mythe veut que Keith Richards ait donné à cette chanson le prénom de sa fille, mythe relayé sans autre vérification par Wikipédia
    Or la petite naîtra plusieurs semaines après et ses parents, s'inspirant de la chanson écrite par papa, la baptiseront Angela.

    Tant pis pour la légende !
    Angie reste un des meilleurs slows près d'un demi siècle plus tard.

     

     

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  • Bien que les Mammas and the Papas n'aient eu que deux ans d'existence officielle, alors que son fondateur John Phillips soit un "vieux briscard" de la musique, aujourd'hui encore on fredonne leurs deux hits à la sonorité si particulière.

    Ce natif de Caroline du Sud épouse la ravissante Holly Michele Gillian, de neuf ans sa cadette, à qui il apprendra à chanter. Ils forment un groupe, The New Journeymen, formation que rejoint Deny Doherty, un chanteur canadien.
    Celui-ci leur présente Cass Elliott, une chanteuse contre alto, dont le physique tranche sur les nouveaux critères de l'époque où on met de plus en plus des minettes minces sur le devant de la scène. Avec ses déjà 100 kilos, la chanteuse casse les nouvelles normes.

    Monday Monday - The Mammas & Papas

    Quand Barry Mc Guire, chanteur folk qui a le vent en poupe, les présente à Lou Adler producteur et co-propriétaire de Dunhill Records, celui flaire le potentiel du groupe.
    La bande des quatre assureront les chœurs pour Mc Guire.

    Mais Adler qui vient d'écouter une des mélodies composées par John Phillips pour Barry Mc Guire, a d'autres projets pour ce groupe à l'harmonie vocale particulière.
    Venant de voir un docu sur les Hell's Angels qui surnomment leurs femmes "les mammas", Adler demande au quator de changer de nom. Va pour The Mammas and The Papas !

    Le groupe retravaille la chanson initialement composée pour Mc Guire et se la réapproprie : ce sera California Dreamun qui sort en décembre 65 et fait un carton.

    En avril 1966 sort leur seul titre qui se classera n° 1 : Monday Monday.

    Le groupe devient la coqueluche des émissions destinées à un public familial et sort 4 albums mais le futur ne retiendra que leur deux hits.

    Des bisbilles internes, notamment les infidélités répétées de Michelle Phillips y compris au sein même du groupe, auront raison de la belle image familiale véhiculée jusqu'alors.

    • Paroles et traduction FR

     

     


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  • Si on devait faire un vœux chaque fois qu'une étoile filante traverse le ciel musical, on y passerait notre vie ! Et combien d'artistes, anciens ou récents, qui malgré une discographie fournie ont disparu de la mémoire collective ! Les lois du showbiz et les changements de mode se jouent de la pérennité. 

    Pourtant certains airs reviennent au détour d'une pub. "Tiens ! C'est pas mal ça ! C'est qui ?", demande votre petit fils. Et vlan !
    Un super élastique musical vous ramène brutalement près d'un demi siècle en arrière quand, rêveur de vingt ans vous rêviez d'un petit déjeuner en Amérique.

    Retour sur la carrière d'un des groupes phares de la scène pop rock alternative de la fin du 20ème siècle (ça fait mal aux gencives !) qui a marqué la pop alternative.

    SUPERTRAMP Labels et le clochard

     

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    Ce matin, l'ex Prince Charles et ex Prince de Galles (c'est désormais à Williams que revient le titre) sera officiellement proclamé Charles III Roi du Royaume Uni lors du Conseil d'Accession.

    Proclamé mais pas encore sacré ce qui attendra plusieurs semaines voire plusieurs mois, d'une part en raison du temps de préparation de la cérémonie mais d'autre part, le temps de respecter le deuil de la Reine.

     

    Il sera le Roi le plus âgé à être couronné et celui qui aura attendu le plus longtemps. C'est dire qu'il doit être fin prêt !
    Certains glosent sur le fait qu'il aura attendu d'être à la retraite pour commencer à travailler ¿

    A cette occasion ce sera le God Save the King (composé par le Français Lully) qui reprendra du service.

     

    Les iconoclastes de la monarchie

    Le 17 mai 1977, alors que le Royaume Uni fête le jubilé des 25 ans de règne d'Elisabeth II, le groupe punk des Sex Pistols sort son deuxième single, God Save the Queen et dès sa sortie le single cartonne au point d'atteindre la première place du hit parade... sauf qu'il sera relégué à la deuxième place à cause des manipulations du British Phonographic Institute (un machin qui regroupe majors, labels et autres professionnels de l'industrie discographique).
    La BBC censure carrément le morceau.

    God save the Queen - Sex Pistols & Motörhead

    Pendant les festivités les Sex Pistols joueront sur un bateau qui descend la Tamise.
    Bastons, arrestations : ce sera un jubilé dont beaucoup se souviendront !

     

    En 2000 le groupe Motörhead reprend le morceau des Sex Pistols qui sort en single promotionnel de leur album "We are Motôrhead". Ce sera un succès et un des titres demandés lors de leurs concerts dans les pays du Commonwealth.

    Cette fois c'est à bord d'un bus impérial qui passera par Trafalgar Square, le pont de Westminster et Whitehall, avec à son bord... la Queen (un sosie).

    Johnny Rotten tout comme Lemmy Kilmister ont tous les deux affirmé leur affection pour la reine tout en étant conscients de l'anachronisme entre ce qui se passait dans le peuple et ce qui se passait au Palais.

    • Paroles et traduction

     


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