• Chants & marches militaires

    Qu'on le veuille ou non, la musique militaire est un genre musical [presque} comme les autres.

    Leur but premier est de galvaniser les troupes et de créer un lien entre les hommes : marcher et chanter à l'unisson contribuent à la cohésion des troupes.
    Chaque arme, chaque régiment a son hymne.

    Légère ou violente, la chanson (ou musique) militaire fait appel aux tripes des soldats mais aussi du civil qui puise une force dans la mélodie. Qui n'a pas eu les larmes aux yeux un jour en écoutant la Marseillaise ?

  • Cover albumL'Histoire fait que la musique militaire allemande est tristement connue à travers toute l'Europe et les plus anciens ne peuvent l'écouter sans un serrement de cœur.

    Elle a résonné dans tous les pays occupés par l'Allemagne nazie qui l'a exploitée à la fois comme un outil de propagande et comme un outil de terreur. Ainsi les Parisiens, qui outre le célèbre défilé  sur l'avenue Foch avec l'Arc de Triomphe en arrière-plan, eurent droit à des concerts donnés par les troupes de la Wehrmacht sous les kiosques à musique ou sur les places où se promenaient les badauds.

    La playlist que je vous propose ne compte que des chants de la Wehrmacht, la Waffen SS ayant développé son propre répertoire et n'ayant pas sa place ici !

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  • C'est un hommage un tardif à une formation mondialement connu qui a traversé l'Histoire - en y contribuant à sa façon - et y a survécu : les Chœurs de l'Armée Rouge.

    Les Chœurs de l'Armée Rouge ont été un efficace outil du soft power soviétique puis russe : même les anti communistes convaincus ont vibré en les écoutant.

    Si en France il y a une certaine confusion entre plusieurs formations, j'évoque ici l'ensemble académique Alexandrov fondé en 1928 et qui donnera son premier concert en France lors de l'Exposition Universelle de 1937.
    Cette formation est celle qui sillonnera le monde, pour le meilleur (rarement) et le pire (souvent), réussissant à nous faire oublier le temps d'un répertoire les réalités de régimes peu reluisants.

     

    Les Chœurs de l'Armée Rouge

     

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  • Au 31 du mois d'août-Chant marinAu 31 du mois d'août est ce qu'on appelle un "chant à virer", ici plus précisément un chant à virer au cabestan afin d'encourager les gabiers à la manœuvre.
    On a tous vu dans les films les navires virer en quelques secondes, mais dans le réalité certaines manœuvres prenaient plusieurs heures ! "Virer au cabestan" consiste à tourner le cabestan afin d'agir sur l'ancre, pour la remonter, la descendre, rapprocher le navire de son  axe.  Il fallait parfois 12 gabiers pour parer à la manœuvre ! (cliquer sur la miniature)

    Au 31 du mois d'août est un chant à la gloire de Surcouf, et plus précisément de sa victoire sur le vaisseau anglais, le Kent, très largement supérieur en armement et en hommes, à bord de sa frégate, La Confiance, moitié moins puissante que l'Anglais. Mais la témérité du corsaire, son habileté à manœuvre (la petite taille de son navire sera un atout) et le courage de l'équipage permettront l'abordage à 150 contre 450 hommes !
    Le capitaine Rivington, si sûr de la victoire sur cet adversaire bien moindre qu'il avait fait monter ses passagers sur le pont pour leur faire admirer le spectacle, fut tué et Surcouf fit un retour triomphal, assurant définitivement sa réputation.
    Au point que les Anglais, bien que reconnaissant sa vaillance mais aussi son humanité à l'égard des prisonniers, offrirent 5 millions de francs car le corsaire français commençait à vraiment coûter cher à la Marine de sa Majesté !

     

     


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  • Je ne referai pas ici l'historique de ce groupe devenu mythique, l'ayant déjà fait dans un article précédent lors de l'élaboration d'une playlist regroupant leurs plus grands succès.

    Fan de ce morceau devenu cultissime, j'ai choisi cette vidéo tournée lors d'un concert des Chœurs de l'Armée Rouge en Israël d'une part parce que je goûte assez peu la formation actuelle et d'autre part pour la performance vocale du soliste (à 03:07), pour moi un des meilleurs depuis Leonid Kharitonov et Yevgeny Belyaev (solistes des années 60).

     


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  • Le 4 juillet 1776 les 13 colonies britanniques d'Amérique du Nord entérinaient le texte de la Déclaration d'Indépendance des États Unis d'Amérique, faisant sécession avec la Grande Bretagne.

    Cette année la fête nationale américaine aura un goût un peu amer dans un contexte agité et anxiogène que l'actuel locataire de la Maison Blanche ne semble pas capable d'apaiser.
    Hier, tandis que l'Institut américain des maladies infectieuses annonçait 53 000 nouveaux cas en 24h, que la Californie reconfine en catastrophe et que le Texas rend obligatoire le port  du masque, Donald Trump faisait un discours au Mont Rushmore devant 7 500 personnes, non contraintes de porter un masque et sans distanciation sociale. Nous espérons que le président a apprécié "les feux d'artifices magnifiques, comme peu de gens en ont vus !".

    Dans la plupart des autres états, y compris ceux ayant des gouverneurs républicains à leur tête, les festivités seront soumises à de drastiques restrictions.

    Alors je dédie à nos amis américains cet instant magique de ferveur patriotique, porté par une grande dame.

    Paroles et traduction

     

     


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  • Avec la Légion ÉtrangèreCréée en 1831 par Louis-Philippe pour faciliter le recrutement de soldats étrangers, la Légion Étrangère est un corps d'armée devenu quasi légendaire, en France mais aussi à l'étranger où elle est considérée comme une troupe d'élite.

    La réputation de la Légion s'est bâtie sur ses faits d'armes : ses hommes sont les "pompiers" des situations parfois désespérées; que l'on envoie au massacre sans états d'âme. Elle n'a connu que deux défaites dont une cependant reconnue comme un fait d'armes, est encore célébrée chaque année : la bataille de Camerone (30 avril 1863).
    L'expédition mexicaine, mise sur pied par Napoléon III, fut montée pour mettre en place au Mexique un gouvernement favorable aux intérêts de la France. Afin de protéger un convoi, 62 fantassins sont envoyés en soutien mais, prévenu par une Indienne, le colonel Francisco de Paula Milán envoie 1 200 fantassins et 800 cavaliers. Ce qui pour les Mexicains aurait du être une "formalité" vire à l"humiliation !
    Contraints de se replier dans le pueblo de Camarón de Tejeda, les Légionnaires avec à leur tête le capitaine Danjou se barricadent dans l'hacienda. Sans eau ni vivres, à moitié asphyxiés par la fumée des incendies, cette poignée d'hommes résiste toute la journée. A la fin de la journée, il ne sont plus que 6. Ils vident leurs armes et chargent à la baïonnette. Les 5 légionnaires encore debout n'accepteront de se rendre qu'à condition que leurs camarades soient soignés et qu'il soit dit qu'ils ont combattu jusqu'au bout, ce qui sera fait.
    Quand ils seront amenés devant le colonel Milàn, celui-ci s'écriera "Mais ce ne sont pas des hommes ! Ce sont des démons !". Le bilan de cette bataille est humiliant... pour les Mexicains : la Légion compte 40 tués et 18 blessés et les Mexicains 190 tués et 300 blessés.
    La deuxième défaite fut Dien Bien Phu  où l'état-major, contre toute logique stratégique, refusa de faire évacuer la cuvette et sacrifia les hommes de la Légion.

     

    Avec la Légion Étrangère

     

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