• Génériques et BOF

    Pour faire un bon film il faut un bon scénario, un bon réalisateur, un bon metteur en scène, de bons acteurs, un bon public aussi et... une bonne bande son. Certaines bandes son sont même parfois meilleures que le film ! Mais ça c'est un autre sujet.

    Pour une bonne série il faut tout ce qui est cité plus haut et un bon générique.

    Certaines musiques ont survécu aux images, petit voyage dans le monde des génériques et bandes originales de film.

     

  • Tap tap taptap tap tap taptap ♪♪♫
    Tap tap taptap tap tap taptap ♪♪♫

    Non, ce n'est pas un robinet qui fuit ou le bruit de la pluie sur mes carreaux.
    C'est depuis plusieurs semaines une petite rythmique obsédante qui tape au soupirail de ma mémoire. Dieu que ça m'agace !

    Une chose est sûre : la prochaine fois que ces notes viennent se greffer sur mes neurones, je pète un boullard !

     

     

    Lire la suite...


    18 commentaires
  • En lisant l'article passionnant de Pipiou intitulé Photo de ouf (mais méthode d'images) sur les méthodes crapoteuses des nouveaux photographes-cinéastes animaliers, ma mémoire m'a ramenée loiiiiin en arrière, à l'époque de la chaîne unique, en noir et blanc.

    En ces temps qui peuvent paraître préhistoriques pour les générations Z et suivantes, un rendez-vous hebdomadaire réunissait les familles devant les fenestrons : La Vie des Animaux, premier documentaire animalier de la télévision française.

    Diffusée d'août 1952 à avril 1976, d'abord en N&B puis en couleur, La Vie des Animaux était réalisée par le documentariste Frédéric Rossif (à qui on doit l'excellent De Nüremberg à Nüremberg) et commenté par Claude Darget.
    Le format assez court de cette émission (d'abord env. 30 mn puis 20 mn sur TF1), malgré son succès, s'explique par le travail en amont : repérages, longues et éreintantes heures de planque pour capturer la vie de l'animal en milieu naturel, tout cela pour trier parmi des heures d'images celles qui présentaient un réel intérêt pour les téléspectateurs.

    Le générique, Quiet Village, est une composition originale du jazz man Les Baxter (aujourd'hui on qualifierait son style de "jazz fusion"), arrangée par son partenaire Martin Denny.

     

     

     


    10 commentaires
  • Petit clin d'œil à Justelenoir que je ne remercie pas car "grâce" à lui, j'ai cet air dans la tête depuis hier.
    Et pas seulement l'air mais des images qui, sous l'éclairage des évènements actuels, ont tendance à me flinguer encore plus le moral...

    Il y a quelques jours j'évoquais dans ces colonnes un des tubes phares des Pierres qui Roulent (The Rolling Stones), Angie.
    Et c'est fort justement que l'Ami Poète évoqua un autre incontournable des Britanniques : Paint it Black.

    Pourquoi mettre ce billet dans la rubrique consacrée aux génériques et BO de films ?

     

    L'Enfer du Devoir

     

    Lire la suite...


    8 commentaires
  • En 1987 sort un ovni cinématographique : Bagdad Café.

    Synopsis

    Dans le désert de Mojave, en Californie, près du village abandonné Bagdad, une touriste allemande qui vient de quitter son mari débarque au Bagdad Café, motel miteux déserté par les clients qui passent sur la Route 66. Le lieu existe vraiment et est devenu un endroit que les touristes visitent depuis la sortie du film.

    Javetta Steele - Calling you

    Brenda, la patronne, irascible et désabusée, n'en croit pas ses yeux quand  Jasmine Münchgstettner lui demande une chambre. Sanglée dans son tailleur bavarois, Jasmine détonne parmi les paumés qui hantent les lieux : un serveur amérindien nonchalant, un peintre exilé d'Hollywood, une tatoueuse misanthrope, un lanceur de boomerang... des laissés pour compte de l'Amérique affairiste comme les USA en compte tant.

    Au fil du film une amitié (et un amour) puissante se noue entre ces marginaux, emportés par la joie de vivre et l'humanité de Jasmine.

    Une chanson mythique

    Javetta Steele - Calling youLa chanteuse américaine Jevetta Steele, fit ses débuts dans le rock avec essentiellement des collaborations avec d'autres artistes tels que A-Ha ou Prince et elle sortit deux succès qui ne firent pas réellement date dans l'histoire de la chanson.

    Quand en 1987 Bob Telson compose la chanson Calling You pour la B.O. du film, il fait appel à Jevetta Steele pour l'interpréter.

    Son interprétation remarquable fait que très vite la chanson et le film deviennent indissociables dans l'esprit du public.

     

    Calling You est LA chanson de Bagdad Café et les deux seront récompensés à plusieurs reprises.

    Le choix du clip fut difficile car il me paraissait important de rendre à la fois l'ambiance si particulière de ce film hors normes et la qualité sonore de cette magnifique chanson.
    Faute d'avoir pu trouver les deux sur un même clip (le son est dégueu), je vous livre les deux.

    Un film à voir ou revoir d'urgence en cette période où on divise les gens !

     

     

     Audio HQ :


    10 commentaires
  • Par delà les critiques des professionnels du cinéma et n'en déplaise aux intellos qui ne jurent que par la "quête de sens", la saga des Sister Act a cartonné et continue à séduire de nouveaux publics.

    Faut dire que par les temps qui courent, pas de quoi tomber en pâmoison pour ce qui est de la bonne humeur !
    Virus de la covid, virus du fascisme, virus de l'intolérance, on repassera pour les jours heureux ! (hein ? j'ai oublié le virus de la connerie ? y aura jamais assez de doses !)

    Oh Happy Day in Sister Act 2

    Mais on y croit ! Et avec la pêche de Woopi Goldberg, c'est tout de suite plus facile !

    A noter la performance vocale du jeune Ryan Toby qui assure le solo.

    Alors âgé de 15 ans (il est né le 26/11/78), il est devenu auteur-interprète et producteur. On peut dire qu'il mène une carrière pleine et réussie puisqu'il travaillera avec Lionel Ritchie, Will Smith, Usher ou encore Justin Bieber.
    Il y a pire comme CV !

     


    3 commentaires
  • L'Alpagueur-Hommage à BébelCe lundi le "Magnifique", "L'As des as" a entendu résonner le clap de fin.

    Jean-Paul BELMONDO, en près de 50 ans de carrière, s'est imposé dans le cœur des Français par ses talents d'acteur d'une part mais surtout par sa simplicité et sa gentillesse.
    Il n'était pas une Star, il était BÉBEL et ne se formalisait pas quand un fan l'interpelait ainsi.

    Ayant eu le plaisir de partager une fin de repas (le cognac était excellent) au Royal à Montparnasse, en sa compagnie et celle de l'acteur Georges Marchal1 avec qui il partageait le goût des cascades, je peux témoigner que sa réputation n'était pas usurpée.
    Au serveur de l'établissement qui se retrouvait littéralement à poil après le cambriolage de son appartement, Belmondo promit de lui apporter des costumes qu'il ne mettait plus, ce qu'il fit dès le lendemain.

    Difficile de choisir une B.O. parmi toute sa filmographie !

    Comme une petite madeleine de Proust, j'ai choisi la musique de "L'Alpagueur" (Philippe Labro-1976) où, chasseur de primes pugnace, Belmondo poursuit un méchant impitoyable et vicieux plus vrai que nature, incarné par un Bruno Cremer2 inquiétant à souhaits !
    La BO est signée Michel Colombier

     

     


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique