• Jazz Rock et Pop français

    Il m'a fallu me faire violence pour créer cette rubrique car rock et pop français sont nettement moins typés par rapport à la variété, comparativement aux pays anglo-saxons.

    Mais, en cherchant bien...

  • 1987. Une bombe explose dans le monde de la variété française en général, du clip en particulier.

    Sur les ondes mais surtout sur "la petite chaîne qui monte"  un prénom s'impose : Étienne.

    Les Français découvrent une chanteuse totalement inconnue, Guesh Patti.
    Danseuse classique de formation, Guesh Patti est d'abord une femme de tempérament et de choix, qui ne fait que ce qui lui plait, succès ou pas.

    Si sa voix un peu gouailleuse et chaude est un élément du phénomène Étienne, c'est surtout le clip de Lydie Callier, amie de Guesch Parri, qui en est le facteur essentiel. Tourné en noir et blanc jusqu'à l'éjaculation symbolisée par les pétales de rose et le champagne, il est sans aucune équivoque quant à son caractère sexuel.
    Le striptease chorégraphié de Guesh Patti (à la plastique naturelle garantie sans implants mammaires ni lippes au collagène) met en émoi un chauve presque asexué comparativement à la bombe Guesh qui ne susurre pas mais intime, sous l'œil un tantinet bovin d'un gang de bellâtres un brin homos à perfecto.
    J'imagine le bonheur du pied de chaise qui fit alors bien des envieux !

    A l'heure où les nouvelles "chiennes de garde" s'offusquent devant une pub de slips qui montrent des fesses (vous les portez sur la tête vos slips, vous ?), où les reines du R'nB font leur beurre en secouant leurs culs comme des barattes sous l'œil concupiscent d'ados qui s'imaginent que le sexe est affaire d'exhibitionnistes et de performers, le clip Etienne  devrait être diffusé dès le collège pour rappeler que l'érotisme et la sensualité sont mets de roi alors que le porno est à l'amour ce que le fast food est à la gastronomie.

    Étienne !

     


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  • Que dire, qu'écrire sur Johnny Hallyday qui n'ait déjà été écrit dans la presse ? Pas grand' chose car entre la vérité et la légende, le tri est souvent difficile, comme pour les poubelles. Et si la mort du Taulier a dévasté ses fans qui lui confèrent une aura pratiquement divine, sa succession clôt bien tristement plus d'un demi siècle de règne sur la chanson française.

    Qu'on aime ou pas, il faut bien reconnaître que Johnny restera encore l'idole des jeunes qui, comme lui, ont pris un coup de vieux mais qui ont conservé au chanteur une fidélité indéfectible pendant ses 57 ans de carrière. Johnny Hallyday a su assoir sa carrière en adossant son répertoire aux modes du moment, même si le blues et le rock sont sa vraie passion.

    Alors on peut se gausser tout en fronçant le nez mais nous avons tous, à un moment où un autre, fredonné un de ses refrains ou carrément massacré un de ses tubes pendant un karaoké.

    Décédé le 6 décembre 2017, Johnny est encore bien là, et pour un bon moment car la relève n'est pas assurée.

     

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  • Les Chaussettes NoiresSi je vous dis les "Five Rocks", à moins d'être un expert  vous me répondrez "Les quoiii ?!". Et soyez rassurés, personne ne vous blâmera pour votre ignorance.

    Retour en 1960.
    Deux copains partagent la passion d'une genre musical encore peu répandu en France, le rock'n roll en provenance des USA, un certain Claude Moine et Aldo Martinez.
    Les deux copains décident de monter un groupe d'autant que le jeune Claude Moine a une furieuse envie de chanter. Jouant de la guitare, Aldo Martinez va rameuter d'autres copains musiciens très amateurs de la Cité des Émouleuses à Créteil. Aldo convainc son copain Jean-Pierre Chichportich (batteur) de les rejoindre, puis c'est au tour de William Bennaim et Tony d'Arpa (tous les deux guitaristes) de compléter la jeune formation.

    Ils jouent leurs premiers titres dans des salles paroissiales. Ce sont des traductions de titres américains. Toutes leurs adaptations françaises seront signées Claude Moine.
    Pendant ce temps le copain de Claude, un certain Johnny Hallyday sort ses premiers disques et ça roule pour lui. Claude Moine démarche les maisons de disques et le groupe auditionne devant Jean Fernandez et Eddie Barclay. Celui-ci les signe pour trois ans et ce sont les parents qui parapheront le contrat car la petite bande est mineure.

     

    Les Chaussettes Noires

     

     

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  • Ce n'est pas faute de l'avoir entendu sur tous les media : ces vacances ne seront pas comme les autres. Un putain de virus est passé par là et nos habitudes, même les mauvaises, en ont été bouleversées.

    Alors comme une petite tranche de nostalgie, ce petit clip pour se souvenir que fut une époque pas si lointaine, plus de gens partaient en vacances pour presque un mois entier. C'était cher mais il y avait encore moyen de passer des vacances en famille sans se ruiner.
    Vu de maintenant et d'ici ça sent certes les embruns mais aussi la nostalgie.

     


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  • Niagara - Mon best ofLa fin des années 80 marque un renouveau de la scène pop rock française et la scène rennaise se démarque avec des artistes qui marqueront l'histoire de la scène française.

    Ville estudiantine, Rennes est alors considérée comme le creuset de la scène punk-rock avec Marquis de Sade ou Kalashnikov, et pop-rock avec Étienne Daho et Niagara.

    En seulement dix ans de carrière, Niagara influencera durablement la scène française par son talent musical d'une part et aussi par son originalité et sa forte identité.

    Retour sur le phénomène Niagara.

     

    Niagara - Mon best of

     

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  • Bloguer en se limitant aux sacrosaints "Derniers articles" c'est parfois se priver de moments agréables, voire d'exception.
    Aussi ce matin décidais-je de remonter dans le temps sur le blog d'une fidèle lectrice et bien m'en a pris !

    En décembre dernier, Florence Marquise dédiait un article aux sœurs Berthollet, l'une violoniste et l'autre violoncelliste. Passée leur belle interprétation de l'Hiver de Vivaldi, je passe à la deuxième vidéo et là, le kiff intégral !

    Minor Swing - Django Reinhardt

    D'abord parce que j'aime beaucoup Django Reinhardt qui est au jazz manouche ce que Strauß fut à la valse mais aussi parce que la reprise est de qualité !

    Si la guitare est absente, remplacée par le piano du talentueux Vincent Forestier (conservatoire d'Aix en Provence, diplômé de la Haute École de Musique de Genève), fan de classique et de jazz, l'essence du morceau est préservée. Les cordes restituent fidèlement l'ambiance gipsy du morceau original, au point que la petite facétie musicale du trio passe comme une lettre à la poste : introduire des samples de la Symphonie n° 40 de Mozart sans dénaturer le morceau, fallait oser.

    Voici l'original de 1937 à comparer à la reprise des sœurs Berthollet.

     


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