Tandis que la moitié de la population du Globe suivait les funérailles d'Elizabeth II, une autre moitié faisait sa vie, qui profitant du soleil, qui en partant à la pêche et d'autres encore qui cherchaient ailleurs un media qui s'intéresse à ce qui se passait de par le vaste monde.

Et on n'a pas été déçu !

Car tandis que le gratin mondial se recueillait devant le royal cercueil, d'autres déterraient des corps dans une forêt ukrainienne, un autre se prenait un coup de grisou public.

Et un nom tombait sur les prompteurs : Alla Pugacheva.

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Il était probablement l'Italiano le plus célèbre au monde depuis 1983.
Même sans parler un mot de la langue de Dante, nous fumes des millions à chantonner Lasciatemi cantare, Perché ne sono fiero, Sono un italiano, Un italiano vero.♫♪

Toto Cutugno qui venait de fêter ses 80 ans (7 juillet 1943) est décédé ce 22 août des suites d'un cancer de la prostate diagnostiqué et opéré en 2007.

Mais pour tout le monde il restera l'éternel Italiano, peut-être à tort.

Photo de Vincenzo Lombardo - 2013

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En 1991 une secousse sismique faisait trembler le continent européen dont l'amplitude égalait celle de 1917 : la chute de l'URSS.

Le monde se réjouit - à juste titre - du retour à la liberté et à la démocratie de cet immense territoire sur lequel "le soleil ne se couche jamais".
La gangrène qui avait commencé à ronger le pouvoir soviétique pendant la guerre d'Afghanistan allait rebattre les cartes du grand Monopoly™ géostratégique sur lequel nous ne comptons pas.

Après la tentative de putsch contre Gorbatchev, le nouveau président Boris Eltsine va entériner la dislocation de l'empire soviétique.
Baignés dans la torpeur estivale du mois d'août, les vacanciers occidentaux saluent mollement les déclarations d'indépendance d'anciennes républiques soviétiques : la Biélorussie, la Moldavie, l’Azerbaïdjan, le Kirghizstan et l’Ouzbékistan.

Dans la nuit du 23 au 24 août, c'est la plus grande et la plus riche des républiques soviétiques qui proclame son indépendance : l'UKRAINE.

Photo Valentyn Ogirenko pour Reuteurs

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Pendant ma jeunesse, un des plus pénibles moments de télévision était le Concours de l'Eurovision. Mais impossible d'y échapper : mes grands-parents n'en rataient pas une diffusion.
La seule fois où je m'y suis intéressée, c'est au soir de la finale de 2006 parce que Lordi, un groupe de hard rock finlandais atteignait pour la première fois ce niveau de compétition et que Drucker "le gendre idéal" des téléspectateurs montrait un esprit obtus à travers des propos insultants, tant pour les artistes que pour les Finlandais mais aussi pour tous ceux qui pensent que l'ouverture d'esprit est plutôt une qualité.

C'est donc avec plus qu'un décalage horaire que je découvre la gagnante du cru 2023 : Loreen.

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Je musais tranquilou sur le Net quand tout à coup... paf ! J'en prends plein les mirettes et plein les étagères à mégots !
Un truc pareil, ça se partage !!!

Georgie Dann est un chanteur français, musicien (clarinette), professeur de clarinette.

Dans les années 60 il se fait connaître en Espagne en représentant la France avec la chanson Tout ce que tu sais.
Après avoir améliorer sa pratique de la langue, il s'installe en Espagne. Pendant deux décennies (70s et 80s), il deviendra une star chez nos amis Ibères, avec des chansons dansantes aux textes légers et parfois même grivois.
Ses clips seront les premiers à être diffusés sur la télé publique espagnole (les veinards !).
Il décède en novembre 2021 à l'âge de 81 ans.

Il était devenu un spécialiste de "la chanson de l'été".
(Vivement l'hiver !)

Que ça sonnait bien en 1976 !

Après le choc de deux conflits mondiaux, c'était promis juré : "Plus jamais ça !".

Ce qui n'a pas empêché les suivantes, en Indochine, en Algérie puis celle du Vietnam où au nom de la démocratie triomphante face au péril rouge on napalme, on s'étripe d'un côté comme de l'autre jusqu'en 1974.
Mais là, cette fois, c'est sûr ! "Plus jamais ça !".

Quand Bob Marley chante No more trouble, les deux blocs tentent de cohabiter, et si on ne parle pas vraiment de désarmement, on tente la "désescalade", la non prolifération des armes atomiques.

Cette fois, on est bien partis pour qu'effectivement "Plus jamais ça !". L'économie mondialisée, c'est bon pour la paix, ça ! Et nous nous sommes habitués à no more trouble, malgré quelques soubresauts inquiétants.

Marinka (Donbas Ukraine) ville "libérée" par les Russes - Drone mars 2023

Ce 21^ème siècle n'en est même pas à son quart que les utopies qui l'annonçaient ont été ensevelies sous des Boeings, des bombes et des missiles.

Mais les paroles de Bob résonnent encore par la voix de ceux qui aujourd'hui, à contrecourant, tentent de  raisonner ceux dont l'hubris altère tout sens moral et humain.

Et même si on doute de l'efficacité de ce chant du cœur, ces quelques notes sont un peu de baume sur le nôtre.