Pour tous les enfants du monde, l'absence d'un parent est [presque] toujours une souffrance qui n'est pas sans laisser des carences affectives.
Pour les enfants de célébrités, peut-être plus que pour nous simples mortels, ce fardeau est lourd à porter quand l'image du parent absent reste omniprésente dans les media, Net compris.

Comme souvent l'image de la star efface l'image du père.

En septembre 1973, Joe Dassin vivra le drame de la mort prématuré de son premier fils Joshua qui n'a vécu que cinq jours.
Avec Christine Delvaux, qu'il épouse le 14 janvier 1978, il aura deux fils : Jonathan né le 14 septembre de la même année et Julien né le 22 mars 1980.
Pour ces deux garçons à qui le destin aurait dû sourire, la vie en décide tout autrement : en août 1980, Joe Dassin meurt d'une crise cardiaque. 
Quatorze ans après la mort de leur père, c'est leur mère qui disparait.

Les deux frères apprennent à se construire mais, aujourd'hui encore, ils portent sur leurs épaules cette lourde filiation et le poids l'absence.
Alors ils chantent, chacun dans son registre, mais l'ombre de Joe Dassin n'est jamais loin, dont ils cultivent le souvenir, plus légitimes que tous ceux qui se bousculent aux hommages.

En préparant votre radio, je suis tombée sur un duo, virtuel, mais qui m'a émue bien que je ne figure pas au nombre des fans de Joe Dassin.
Cette vidéo est extraite d'une émission de France Télévision, la Fête de la Chanson Française, semble-t-il, car je n'ai pas pu trouver la date de l'émission.

Mais après tout, qu'importe ! On ne passe pas l'émotion au carbone 14.

Tandis que je me prépare à aller me coucher, en regardant l'heure une chanson m'est logiquement venue à l'esprit : Il est 5 heures.

En attendant de lui consacré un article digne de ce nom, j'avoue le plaisir de retrouver Jacques Dutronc, énigmatique car discret et toujours plein d'ironie voire d'insolence... ce qui fit son charme !

Il est 5 heures n'est pas qu'une chanson de noctambule insomniaque, c'est aussi la peinture du Paris de l'époque qui n'avait pas grand' chose à voir avec celui de maintenant...

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Étrange comme un évènement triste, tel la mort de Guy Marchand ce 15 décembre, peut éveiller des souvenirs joyeux !

Ainsi cet échange avec Pipiou qui, au fil des commentaires, me permit de découvrir un souvenir commun : le massacre du premier tube de Guy Marchand, La Passionnata.
Quand je dis "massacre", en ce qui me concerne ce n'est pas un vain mot et je soupçonne ma famille d'avoir souvent eu l'envie de me passer par dessus le balcon du quatrième étage !

Las ! Un an plus tard, un autre chanteur allait me pousser à la récidive : Henri Salvador.
J'allais confirmer qu'un serial killer, fût-il de mélodies, gagne en puissance dans l'horreur au fil des crimes !

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Guy Bonnet...

Pour un peu on aurait tendance à plagier la fameuse tirade de Jean-Yann dans les Grosses Têtes "Bonnet...  Vous avez dit "Bonnet" ? Quel drôle de nom ! Non mais ça n'existe pas ! Bonnet  ! Je ne connais pas de Bonnet !".

Guy Bonnet est de ces artisans de la chanson française qui, loin des paillettes du showbiz et de la notoriété (relative) de son homonyme du ministère de l'Intérieur moqué par les Grosses Têtes, n'en fut pas moins un des ambassadeurs de la chanson hexagonale.

Opéra Confluence Avignon 2018 - Le Midi Libre

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