• Par delà les critiques des professionnels du cinéma et n'en déplaise aux intellos qui ne jurent que par la "quête de sens", la saga des Sister Act a cartonné et continue à séduire de nouveaux publics.

    Faut dire que par les temps qui courent, pas de quoi tomber en pâmoison pour ce qui est de la bonne humeur !
    Virus de la covid, virus du fascisme, virus de l'intolérance, on repassera pour les jours heureux ! (hein ? j'ai oublié le virus de la connerie ? y aura jamais assez de doses !)

    Oh Happy Day in Sister Act 2

    Mais on y croit ! Et avec la pêche de Woopi Goldberg, c'est tout de suite plus facile !

    A noter la performance vocale du jeune Ryan Toby qui assure le solo.

    Alors âgé de 15 ans (il est né le 26/11/78), il est devenu auteur-interprète et producteur. On peut dire qu'il mène une carrière pleine et réussie puisqu'il travaillera avec Lionel Ritchie, Will Smith, Usher ou encore Justin Bieber.
    Il y a pire comme CV !

     


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  • Convoy 1978.
    Le réalisateur Sam Peckinpah, nostalgique de l'âge d'or du western et habitué des histoires musclées ("La Horde Sauvage", "Guet Apens", "Pat Garett et le Kid") sort le film Convoy (Le Convoi) qui n'enthousiasmera pas la critique en raison d'un scénario plutôt mince : le shériff Wallace, incarné par un Ernest Borgnine détestable de connerie, s'acharne sur Rubber Duck, routier un brin rebelle, joué par un Kris Kristofferson au sommet de sa séduction. Rapidement cette querelle entre les deux hommes prend une autre dimension avec la solidarité des routiers et vire à une vraie fronde qui s'étendra de l'Arizona au nord du Texas.

    A l'inverse des critiques, le public (y compris européen) roule à fond dans cette histoire et Convoy devient le plus gros succès commercial de Peckinpah.
    Il faut dire que ce western moderne a des atouts pour séduire le grand public : une distribution de choc (Kris Kristofferson, Ali MacGraw (Love Story), Ernest Borgnine (Supercopter), Burt Young (Rocky), les grands paysages américains, et surtout ces fameux camions américains (les trucks), qui sont les héros du film, et leurs conducteurs, cowboys frondeurs des temps modernes.  Sur grand écran, ça déménageait !

    Ça "cascade", ça castagne sur le thème principal du film, interprété par C.W. McCall.
    C.W. McCall est un personnage inventé pour une campagne de pub pour les routiers et le chanteur de country activiste volontiers hors-la-loi (il deviendra pourtant homme politique) en fait son pseudo d'artiste.
    Il compose Convoy en 1976 et la chanson va rapidement circuler sur les CB des routiers pour devenir un hit qui se vendra à plus de 2 M d'exemplaires, devenant disque d'or. La chanson connait un tel succès qu'elle inspire Peckinpah pour son personnage du Duck.
    En 2014 Convoy était encore classée par Rolling Stone parmi les 100 meilleures chansons country.

     

     


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  • L'Alpagueur-Hommage à BébelCe lundi le "Magnifique", "L'As des as" a entendu résonner le clap de fin.

    Jean-Paul BELMONDO, en près de 50 ans de carrière, s'est imposé dans le cœur des Français par ses talents d'acteur d'une part mais surtout par sa simplicité et sa gentillesse.
    Il n'était pas une Star, il était BÉBEL et ne se formalisait pas quand un fan l'interpelait ainsi.

    Ayant eu le plaisir de partager une fin de repas (le cognac était excellent) au Royal à Montparnasse, en sa compagnie et celle de l'acteur Georges Marchal1 avec qui il partageait le goût des cascades, je peux témoigner que sa réputation n'était pas usurpée.
    Au serveur de l'établissement qui se retrouvait littéralement à poil après le cambriolage de son appartement, Belmondo promit de lui apporter des costumes qu'il ne mettait plus, ce qu'il fit dès le lendemain.

    Difficile de choisir une B.O. parmi toute sa filmographie !

    Comme une petite madeleine de Proust, j'ai choisi la musique de "L'Alpagueur" (Philippe Labro-1976) où, chasseur de primes pugnace, Belmondo poursuit un méchant impitoyable et vicieux plus vrai que nature, incarné par un Bruno Cremer2 inquiétant à souhaits !
    La BO est signée Michel Colombier

     

     


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  • "Moi, j'aime pô le lundi" aurait dit le Schtroumpf Grognon, mon ancêtre.

    Et comme je ne suis probablement pas la seule, je suis partie en quête du morceau "bonne humeur", motivant, et tout et tout.

    On travaille un peu les lombaires, pivot à droite, on revient, pivot à gauche.
    Flexion des genoux, on remonte... et un, et deux et trois et quatre.
    Prêts ? C'est parti !

    On twiste !
    Bonne semaine à tous !

     


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  • Mariage sympathique et fort gracieux entre valse viennoise et musiques de films hollywoodiens !

    Car on est d'abord surpris par le générique de la 20th Century Fox qui introduit la prestation de la Wiener Walzer Formation mais on comprend vite : derrière le côté toujours très cérémonial digne des plus beaux jours des Habsbourg, se cache un petit instant ludique où vont se retrouver pêle-mêle de grands morceaux du box office :

    1. Générique 20th Century Fox
    2. Harry Potter (Evasion des Dursley)
    3. Valse n° 2 de Chostakovitch (du film Eyes Wide Shut)
    4. Valse d'Amélie Poulain
    5. Indiana Jones (superbe polka piquée !)
    6. Pirates des Caraïbes.

    Soyez attentifs car c'est tellement bien dansé qu'il m'a fallu 3 visionnages pour voir les échanges de partenaires !

     

     


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  • J'aurais tout aussi bien pu écrire ce billet dans la rubrique consacrée à la musique classique tant on a à faire à une rencontre au sommet !

    Dark Vador à Vienne ☺John Williams, un des maîtres de la BO de films dirigeant le Philharmonique de Vienne fin 2019, quel mets de choix ! 
    Pourtant certains n'hésiteront pas à qualifier cet évènement de "rendez-vous raté". C'est à mon avis un tantinet exagéré !

    Le talent de la formation autrichienne n'est plus à démontrer et elle ici encore évidente. Pourtant il manque un petit quelque chose.

    Peut-être la modernité des formations américaines, moins conventionnelles et plus audacieuses ? L'excellence du Philharmonique de Vienne n'est pas en cause mais, rompu aux interprétations des plus grands morceaux du répertoire classique, il manque de ce côté ludique qui aurait conférer une touche plus légère à certains morceaux comme le thème principal des Aventuriers de l'Arche Perdue.

    Mais c'est un grand moment de musique !

     

     

     


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