Alors ? Heureux ?

Bon. On a voté.
Gueule de bois pour tout un tas de raisons qui ne trouvent pas leur place ici.

Bons toutous, nous fumes bien préparés depuis plusieurs années par des media qui faute de réellement informer à la loupe de la Vérité, nous ont formés au "peur to pire" (les geeks comprendront).

Coluche le disait à sa façon :

En France, on est toujours en train de voter. Et quand on vote pas, ils nous sondent... non, avec des journaux. Remarquez, le résultat est le même : on l'a un peu dans le cul, quand même.

Comment résister au plaisir un peu pervers de revenir sur cette chanson de l'entre-deux tours interprétée par les Goguettes ?

Déjà cités ici, notamment avec leur Brel au balcon devenu viral pendant le confinement, ils détournent cette fois un titre de Barbara, Göttingen, choix qui est loin d'être anodin quand on connait un peu l'histoire de Barbara.

Et c'est encore avec humour et intelligence qu'ils appuient là où ça fait mal.

Souvent présent dans ces colonnes, ce quatuor est actuellement la quintessence de la tradition des chansonniers du 20ème siècle aujourd'hui un peu oubliés.

Les Goguettes reprennent des standards de la chanson en les rhabillant de textes taillés sur mesure qui, avec beaucoup d'humour, dénoncent les travers de la vie politique.

Notre vaillant Guide Suprême, n'écoutant que son courage, nous l'a encore dit "Nous sommes en guerre ! " mais cette fois, c'est contre le gaspi. Contre l'inflation, contre les prix de l'énergie...

"C'est la fin de l'abondance" qu'il a dit. Ah bon ? Elle avait commencé ?
Je vous rassure, ça ne concerne que nous !

Il n'en fallait pas moins pour inspirer les Goguettes qui fait tomber la chemise rouge pour enfiler une tenue plus raccord avec la chanson de Naps, La Kiffance, qu'ils détournent tout en en conservant l'esprit :

 Je ne sais pas où ils ont tourné leur clip mais ça ne fait pas rêver !

Ce "trio mais à quatre" renouvelle le monde des chansonniers d'antan qui firent les beaux jours de la satire politique.

Avec un talent musical certains, ils reprennent des tubes français ou étrangers pour y coller des textes ciselés, jamais méchants mais corrosifs, pour nous renvoyer une caricature de notre monde.

Depuis plus de dix ans, Les Goguettes dressent un portrait amusant d'une société qui l'est de moins en moins, fédérant un public aux opinions très diverses mais qui partagent le sens de la dérision.

Certes moins agités que les Sales Majestés, leur portrait de notre président En Marche n'en est pas moins cruel !

Sur la chanson Go West des Village People, on sent quelque chose qui ne ressemble pas à de l'amour ¿

Vous ne trouvez pas qu'Aurélien Merle, au chant, a un peu la tête de "qui vous savez" ?

Petite parenthèse humoristique tandis que je prépare Noël et que comme beaucoup de mes compatriotes, je regarde mon budget fondre à vue d'œil.

Mais fort heureusement, notre gouvernement gère ! Quoi ?
Ben à dire vrai on ne sait plus trop.
Car tandis que le citoyen de base hésite entre se chauffer ou se nourrir, ou les deux mais un tout petit peu, nos stratèges politiques allument des contre-feux qui échauffent les esprits.
Une loi par ci, un décret par là et puis il y a le 49.3 qui laisse pantois les autres démocraties.

Car, pour constitutionnel qu'il soit, son côté démocratique échappe de plus en plus aux observateurs : 20 en moins de deux ans, ça frise l'exploit !

Et la question douloureuse se pose : mais à quoi sert l'Assemblée ?

Réponse en chanson par Les Goguettes et ça fait du bien !

Lire la suite...

En ce jour du 8 mars 2024, réjouissons nous mes sœurs car c'est notre jour à nous !

Qu'on l'appelle selon les pays "Journée de la Femme" ou "Journée du droit des Femmes", en cette journée internationale rien que pour nous, nous serions bien ingrates de ne pas nous montrer reconnaissantes de tout ce qui a été fait pour notre condition.

Le ton est donné, je vais flinguer à vue et dans les coins.

Une journée, "un jour seulement, un jour durant" comme aurait dit ce misogyne de Jacques Brel, on cause de nous dans le poste.
Demain, on passera à autre chose, à des sujets vachement plus sérieux en oubliant la journée de la bonne conscience.

Lire la suite...