• Politique et chanson

    La chanson n'est pas que distraction ou divertissement, elle est également vecteur d'opinions et la tradition des chansonniers se porte encore bien en France ou ailleurs.

    Petit voyage musical dans la contestation (ou le témoignage historique) à travers le temps, même très actuel.

    Chansons originales, ou détournées... mais pas pour tout le monde !

  • Comme le laisse entendre le titre, voici une parodie de la célèbre chanson de Fernandel, Félicie aussi, avec les images originales.

    C'est drôle et impertinent et, en 2009, cela collait à merveille avec l'opinion publique.

     

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  • Si comme dans le film "le lundi, c'est raviolis", depuis quelques semaines chez nous le samedi c'est...

    Hé oui ! le samedi c'est Gilets Jaunes !
    Petit trait d'humour en me disant que ce serait fun de mettre un camion sonorisé sur les Champs et d'organiser la grande fête des GJ en dansant !

     

     


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  • Mis à jour le 18/02/2024

    Comment ne pas y penser en ce 1er Mai, fête du Travail (du chômage ! se serait écrié le regretté député Patrick Roy) ?

    Mes deux grands pères m'avaient appris le refrain mais pour l'enfant que j'étais, ça n'avait vraiment aucun intérêt !
    Jusqu'à un jour de printemps, en mai 1968, alors que je prenais l'air sur le balcon du très chic appartement haussmannien du non moins chicos 16ème arrdt., je vis une marée humaine descendre le boulevard Exelmans.
    Brandissant des drapeaux rouges, unis ou frappés du marteau et de la faucille, ils chantaient à tue-tête et avec ferveur un chant qui m'a marquée à jamais : l'Internationale.

    Certaines images de ce clip datent des grandes manifs de 1995, je sais, j'y étais.

    L'Union de la Gauche n'avait pas survécu au torpillage en règle de Mitterrand et on ne chantait plus guère l'Internationale. Jusqu'en novembre et décembre 1995.

    Une scène m'est restée en mémoire.
    Ayant dû faire une pause dictée par un besoin impérieux, je me hâtais de remonter le cortège pour retrouver les cheminots avec qui je défilais.
    Nous traversions un quartier bourgeois et une dame en fourrure tenant en laisse un yorkshire nous contemplait sans aménité excessive.
    Tout à coup, tout le cortège entama l'Internationale.
    Que se passa-t-il dans le cerveau de cette femme qui n'avait rien d'une prolo ?
    Je l'ignore ; toujours est-il qu'elle lâcha la laisse du toutou bonzaï et, tout en brandissant bien haut un poing vengeur, elle se mit littéralement à hurler "C'est la lutteuh finaleuh ! Groupons nous et demain...".
    J'en fus aussi stupéfaite que les autres badauds. L'histoire ne dit pas si elle a retrouvé son clébard...

    L'Internationale, chanson française née sous la Commune, reste l'hymne du prolétariat mondial, avec sa vision utopique d'une autre époque.

    Bon 1er mai à tous !
    Tous ensemble ! Tous ensemble ! Ouais ! Ouais !

    ► Paroles

     

     

     


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  • Finalement, le confinement ça en inspire !
    Connus ou pas, des artistes nous permettent de nous en émouvoir, parfois, de nous en  amuser, souvent.

    Faute de voir le Vesoul de Jacques Brel, les Goguettes nous font voir du pays... de la chambre au placard.

     


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  • Il y a un an, je postai ici l'hymne des 1er mai de ma jeunesse, à l'époque où la France était réellement une puissance industrielle, à une époque où le prolétariat était la force vive de la nation.

    Aujourd'hui le prolétariat est devenu "ceux qui ne sont rien", "des Gaulois réfractaires au changement". Il faut dire que l'ultra-libéralisme est passé par là qui fait passer le capitalisme "traditionnel" pour une doctrine humaniste.  Nos industries ont été délocalisées, les riches se goinfrent tandis que le travail devient précaire et mal payé et que les travailleurs deviennent pauvres.

    Exit les défilés syndicalistes et communistes, Macron a réussi l'exploit de faire descendre tout le monde dans la rue et depuis le 17 novembre 2018 le Gilet Jaune a remplacé le drapeau rouge.

    Les Français sont très doués pour écrire l'Histoire en chansons et en ce premier mai, journée du Travail confiné, faute de grand défilé, petit hommage aux Gilets Jaunes qui tentent de redonner de la dignité au Travail.

    D'après Jean-Jacques Goldman et Coluche, paroles de GJ.

     

     

    Et si en ce 1er mai nous sommes confinés pour cause de covid-19, dans quelques semaines notre Guide Suprême et sa clique ont tout intérêt à rester confinés car...

     

    (mon gilet jaune est prêt pour lutter contre le macronavirus : Nous sommes en guerre !)

     


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  • Chaque soir les chiffres officiels soulignent la baisse des chiffres covid-19.
    Chaque soir à 20 heures on applaudit encore les héros en blouse blanche ou bleue, un peu moins qu'il y a une semaine, comme si tout était en train de s'arranger.

    Macron, notre Guide Suprême, leur a rendu un vibrant hommage qui sonnait plus faux qu'un serment d'Hypocrite (oubliant qu'il y a 4 mois il les faisait tabasser par sa milice) tandis que Brigitte, brushing impeccable et sourire en porcelaine, vante dans un hebdomadaire inféodé son "travail à plein temps" en tant que présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris, sans s'attarder sur son hold up du Mobilier de France dont environ une centaine de pièces sera vendue lors des Journées du Patrimoine, oubliant que ces biens appartiennent à l'État, donc au peuple.  A vomir !

    Si la crise du coronavirus a éclairé d'une lumière violente l'état lamentable du système de soins, digne d'un pays du quart monde, il y a presque 13 mois, tandis que le mouvement de protestation des soignants (qui dure depuis Sakorzy) battait son plein, infirmiers et aide-soignants rivalisaient d'imagination et de talent pour alerter le pouvoir et l'opinion publique et faire connaître l'état des hôpitaux.

    Cette petite chanson des infirmières des Urgences de Valence témoigne de leur détresse face à aux malades. Poignant (paroles).

     

    M.A.J. 22/10/2021 : étant assez éloignée des media, j'avoue ne pas avoir cherché d'où provenait l'original.
    C'est lacune comblée en visitant le blog d'Alixia31qui a consacré un billet aux créateurs : Trois Cafés Gourmands. Merci à elle.


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