• Classique et Lyrique

    "Le classique c'est chiant"... "C'est une musique d'intellos" et encore plus fin "C'est une musique de branle-bite".
    Ce qui résumé en langage plus châtié "C'est une musique élitiste".

    Je l'ai longtemps cru jusqu'à ce qu"une "réclame" (à l'époque on ne disait pas encore pub) accroche mon oreille. Puis ce fut Walt Disney et son étonnant Fantasia qui allait me faire découvrir une musique qui aujourd'hui m'accompagne régulièrement.
    Mais plus que tout, à l'époque du vinyle, RTL allait sortir une collection de 33T des musiques classiques dans la pub et enfin mettre cette musique à la portée de tous.

    Car oui, le classique est une fête pour tous !

  • Edvard GriegC'est, depuis ces dernières années un des morceaux classiques les plus connus en France, même si le titre In the Hall of the Mountain King ne signifie rien pour la plupart d'entre nous. Pas plus que les noms de Edvard Grieg ou "Peer Gynt", sauf pour les puristes.

    Mais si je vous dis "bouteille" ? Non, rien ? "Bulles" alors ? Toujours pas ? Et maintenant... "montgolfières" ? Oui ! Voilà !!! C'est ça mais non ce n'est pas Perrier™ qui l'a composé.

    Voici l'original...

     

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  • Une petite remontée dans le temps avec deux monstres sacrés de la musique classique pour une interprétation puissante d'un extrait du concerto n° 1 pour piano et orchestre de Tchaikovsky.

    Orchestre de Paris sous la direction d'Herbert von Karajan, avec le pianiste Alexis Weissenberg

     

     


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  • Jacques OFFENBACHDe son vrai nom Jakob Offenbach, Jacques Offenbach est un musicien français né à Cologne en 1819.

    Papa Offenbach, né Isaac Eberst, est né à Offenbach an Main et relieur de métier. Mais issu d'une famille de musiciens, il devient chantre à la synagogue et joue du violon dans les cafés où il est connu sous le surnom de der Offenbacher. Qu'à cela ne tienne ! Cologne étant tombée dans l'escarcelle de l'Empire français, ses citoyens reçoivent la nationalité française en 1801. Le décret de Bayonne (1808) impose aux juifs de choisir un nom de famille définitif et de le déclarer à la mairie. Isaac Eberst et ses dix enfants s'appellent désormais Offenbach.

    Bon sang ne sachant mentir, le petit Jakob qui apprend le violon depuis l'âge de 6 ans, compose ses premières danses deux ans plus tard. A neuf ans, Isaac paie à son fils des cours de violoncelle avec un maître célèbre qui, trois ans après, sera étonné par les compositions complexes de son jeune élève.

    1833 marque un tournant décisif pour le jeune Jakob.
    Isaac décide de présenter ses deux enfants les plus talentueux, Jakob et Julius, à Luigi Cherubini, directeur du prestigieux Conservatoire de Paris. Impressionné par leur talent, celui-ci aplanira les tracas administratifs pour que Jakob, alors trop jeune, soit admis. Ils "francisent" leurs prénoms et Jakob devient Jacques. Mais si Jules est assidu (il sera diplômé et deviendra un chef d'orchestre connu), Jacques s'ennuie copieusement et il quitte le Conservatoire l'année suivante.

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  • S'il fallait prouver que la musique classique peut être très festive, le Galop Infernal, final endiablé de l'Orphée aux Enfers d'Offenbach en est la preuve.

    Même les profanes ou les récalcitrants connaissent ce morceau. Mais... est-ce pour le seul plaisir mélomane ?

    Au fait, savez vous pourquoi cette danse devenue représentative de la France porte un nom anglais ?
    Initialement appelé can-can ou coin-coin, cette danse est "exportée" outre-Manche et outre-Atlantique où elle symbolise la liberté sexuelle et la joie de vivre à la française. Notre "french cancan" émoustille ces gentlemen et ce nom nous reviendra et restera.

    Voici une version interprétée par l'orchestre philarmonique de Monte Carlo et dansée par le ballet de l'Opéra Grand Avignon.

     


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  • Le 9 février 2020, la grande Mirella Freni a définitivement quitté la scène de la vie. Elle s'est éteinte à Modène (Italie), la ville qui l'avait vue naître il y a 84 ans.

    Sa mère travaille à la fabrique de tabac tandis que sa fille Mirella  attend son retour chez la nourrice qui garde également le fils de sa collègue, le petit Luciano... Pavarotti. Comme frère et sœur, ces deux là ne se quitteront jamais.

    Même si elle est moins connue du grand public que la Callas ou Montserrat Caballe, Mirella Freni est une diva, les caprices et les frasques en moins. En Italie, où on chante comme on respire, la première école de chant est celle du peuple où le maçon ou le boulanger s'adonnent tout naturellement au bel canto.
    La petite Mirella remporte son premier concours à l'âge de 10 ans en interprétant un extrait de Madame Butterfly de Puccini.

    Elle reprendra ce rôle à plusieurs reprises comme ici dans la version filmée de Jean-Pierre Ponnelle, avec l'orchestre philharmonique de Vienne et les chœurs de l'Opéra de Vienne sous la direction d'Herbert von Karajan, en 1974.

    Emotion.

     


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  • Impossible de me décider !

    J'adore cette première version qui affiche ses bientôt 70 ans mais qui, dans mon imaginaire, contient la quintessence du cancan : cabaret enfumé, gouaille parisienne (même si le cancan a vu le jour à Londres), bourgeois libidineux venus s'encanailler, culottes chastes mais coquines qui suggèrent sans montrer et Toulouse Lautrec qui croque la scène avec une tendre gourmandise... et bien sûr, Offenbach !

    Extrait du film Moulin Rouge (1952)

     

    Cette deuxième version bien qu'elle reflète la "gaîté parisienne" telle que se l'imagine les étrangers, est certes plus moderne mais il me manque le côté coquin, écarté ai profit de la performance physique.

    Mais c'est en pensant à une amie confinée à New-York que je l'ai sélectionnée, pour le cas où elle passerait par ici.

     


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