• Tanita Tikaram.

    Un nom exotique (sa mère est d'origine malaise et son père indo-fidjien, pour cette chanteuse auteure-compositrice britannique injustement méconnue.

    En 1988 elle sort l'album "Ancient Heart" dont le deuxième single sera un tube en Europe : Twist un my Sobriety.

    Le clip a été tourné dans l'Altiplano bolivien.

     Paroles et traduction eng.

     

     

     


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  • Tanita Tikaram, la discrèteA notre époque où il faut faire le buzz pour prétendre exister dans le rude monde de la chanson, pour trois petits titres et puis s'en va, cette chanteuse fait figure d'OVNI (Objet Vocal Non Identifié).

    Un nom à coucher dehors, Tanita Tikaram, une dégaine old school, une discrétion de violette : a priori, si l'on croit les chroniqueurs musicaux de la fin des 80s, pas un n'aurait parié un carambar™ sur cette jeune fille de 19 ans.

    Et pourtant, en un titre, elle imposera son style et 32 ans après, elle continue à sillonner les scènes européennes où son public la retrouve loin des radios et TV faiseuses de mode.

     

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  • Dans notre imaginaire européen films et séries TV nous font imaginer les aïeules américaines à la maison ou participant à des concours de tartes et confitures. Un brin réductrice comme vision.
    Alors j'ai eu un coup de cœur pour Sylvia O'Brien et son banjo.

    Si elle est inconnue en Europe et même probablement dans la majeure partie des USA, elle est célèbre dans sa Virginie natale.

    Née le 23 octobre 1908 et décédée le 26 décembre 2001 en Virginie, elle est la descendante d'une des premières familles de pionniers qui s’installèrent en Virginie occidentale.
    Avec son frère Jenes Cottrell (qui se fera un nom comme luthier artisanal) elle grandit dans la maison construite par ses parents sur la Deadfull Moutain, sans eau courante ni électricité. Elle ne quittera sa montagne que quelques temps pendant la deuxième guerre mondiale.
    Quand dans les années 30 la Virginie occidentale lance son programme de renouveau de la culture locale, Sylvia O'Brien deviendra une célébrité locale.
    Celle qui a appris le banjo "quand [elle] n'était encore qu'un têtard" recevra le Vandalia Award en 1989, date de cette vidéo où elle affiche ses dynamiques 80 ans.

     

     

     

     


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  • Il y a un an jour  pour jour, je rendais hommage à mes amis ainsi qu'à des amis de mes amies, abattus lors de ce jour de sinistre mémoire.

    Il y a un an jour pour jour je mettais ici la même chanson de John Lennon. ¨Quelle utilité ?
    Aucune.

    Sinon rappeler à ceux qui ont l’apitoiement de circonstance au seul moment des commémorations que ça continuera, encore et encore.
    Rappeler que "les autres" n'ont pas le monopole de la haine.
    Rappeler que donner crédit aux apôtres de la haine au nom d'une utopique sécurité c'est signer un blanc seing au despote d'aujourd'hui et aux fachos "aux petits pieds" (pour reprendre l'expression de Madame Simone Veil) de demain qui prospèrent sur cette haine, au détriment de notre humanisme, de notre démocratie citoyenne. En se foutant royalement des citoyens pourvu que leurs ambitions et leurs intérêts soient servis.

    Imagine est le symbole de notre génération et des rêves qu'elle portait pour un monde moins merdique.

    Ça valait bien un bis.

    Paroles à méditer (avec traduction)

     


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  • People are strange - The Dead SouthNon, nous ne sommes pas dans la région du Bluegrass (Kentucky USA), berceau du style éponyme sous-genre de la country, mais dans l'ouest du Canada d'où sont originaires The Dead South.

    Avec leur dégaine à la Amish les quatre du Saskatchewan distillent un bluegrass moderne, influencé par leur parcours dans le grunge et le metal (l'intro rappelle un peu celle d'Enter Mr Sandman de Metallica).

    Guitare, banjo et mandoline en bandoulière, ils seront en tournée en France au printemps 2022.

     

     

     


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  • Tandis qu'à l'instant où je tape ces quelques lignes on agite à nouveau sur l'Europe l'étendard de la peur, je vous propose une petite remontée dans le temps avec le groupe britannique Tears for Fears, ce qu'on pourrait traduire par [Des] Larmes pour la peur.

    Shout - Tears for Fears

    Quant Tears for Fears s'était baptisé ainsi en 1981 en s'inspirant des travaux du psychothérapeute Arthur Janov qui, en 1967, lançait une nouvelle thérapie : le cri primal.

    On peut voir une certaine logique quand en novembre 1984 sort leur single Shout, extrait de leur alblum "Songs from the Big Chair".

    Ce titre s'imposera en quelques semaines dans les toutes premières places des hits internationaux, de l'Angleterre au Canada, dans toute l'Europe (ou presque, puisque comme d'hab, la France traîne un peu les pieds).
    Un rythme lourd et lent (96 bpm), une rythmique puissante qui souligne les plages de synthé et de guitares, un refrain entêtant : Shout est presque hypnotique.
    Quant au clip, il est complètement décalé par rapport à la chanson et ses paroles !
    Bon, d'accord, les paysages sont vachement beaux, mais que c'est morne au final. Mais heureusement, il y a tous ces beaux brushings !

    Blague à part, Shout est aujourd'hui considéré comme un des meilleurs titres des 80's.

    On se fait une petite séance de cri primal ? Ça nous fera du bien !

     

     


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