• YES On a peut-être tendance à les oublier mais pourtant le groupe britannique YES est mythique !

    Véritable icône du rock prog (pour progressive) les Anglais ont été des précurseurs et ont influencé nombre de formations et en écoutant la playlist qui suit, on sent que des groupes tels que Police (très perceptible sur les titres Changes ou Run through the Light) ou encore Supertramp se sont inspirés de leurs arrangements et cinquante trois ans plus tard, leur musique reste fichtrement novatrice !

    YES CompilationCela commence d'abord par la rencontre entre Chris Squire (bassiste) et Jon Anderson (chant) qui se découvrent des goûts musicaux communs.
    En septembre 1968, Jon Anderson demande à ses copains Chris Squire, Peter Banks (guitare), Tony Kaye (claviers) et Bill Brufford (batterie) : "Et si on formait un groupe ? - YES ! répondent les autres en chœur". Devant cette belle unanimité, le nom du groupe est tout trouvé !

    Un mois plus tard YES joue à l'Albert Hall de Londres pour le concert d'adieux de Cream et leur prestation est aussitôt accueillie avec enthousiasme par les milliers de spectateurs présents. Le groupe se met aussitôt au travail de composition.
    Leur premier album éponyme sort en juillet 1969 et leur deuxième Time and Word en juin 1970. Les deux opus sont bien accueillis par le public et le groupe enchaîne les tournées internationales qui assoient leur notoriété.
    Le 19 février 1971 sort The Yes Album qui marque leur tournant musical vers ce rock progressif dont il devient le représentant incontournable. Des compositions chiadées, des arrangements sophistiqués président à la quasi perfection de leurs albums tout au long de leur discographie.

     

    YES Compilation

     

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  • Que celui ou celle qui n'a pas dragué sur ce slow, entré au Panthéon des meilleurs slows, me jette la première pierre !

    Les années passent, et pourtant l'effet reste le même à l'écoute de ce morceau qui deviendra l'emblème du groupe. Il suffit de dire "Eagles" pour que l'on pense in petto "Hotel California", single extrait de l'album éponyme sorti en 1976. Il faut que je recroise les données (variables selon les sites) mais il s'est écoulé à 46 millions d'exemplaires, mieux que Michael Jackson.

    Ce slow sophistiqué est porté par la voix du chanteur des débuts, Glenn Frey (décédé en 2016) et des riffs de guitares tout simplement étourdissants de virtuosité.

    Pour cette fois, je vous ai sélectionné un live de 1980 avec Glenn Frey

    • Paroles et traduction

     


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  • 1965.

    France Gall remporte l'Eurovision avec Poupée de cire, poupée de son. Johnny Hallyday épouse Sylvie Vartan.
    Deux groupes naissent : Pink Floyd et The Doors, tandis que les Beatles cartonnent avec leur titre Help.

    C'est l'âge d'or du mouvement hippy venu des USA, love and peace, fraternité et libération de mœurs des sociétés encore puritaines.
    Le groupe The Mamas & the Papas fait un véritable tabac international avec deux singles tirés de leur premier album If you can believe your eyes and ears : California Dreamin' et Monday monday.

    Le groupe connaîtra une vie éphémère mais leurs titres restent dans les têtes et California Dreamin' est classé 89ème sur les 500 meilleurs titres de tous les temps selon le mag Rolling Stone et il sera utilisé dans de nombreux films parmi lesquels "La Colline a des yeux" ou encore "Forrest Gump".

     


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  • Retour près d'un demi siècle en arrière... je sais ça fait mal à l'état civil. !
    Quarante sept ans pour être précise.

    1973. On a nos premières poussées d'acnée, le MLF n'existe pas encore officiellement et la femme à la droit d'être belle et de se taire. Mais depuis 1968 ça bouge, du moins ça frémit en France.
    Dans le monde de la chanson, les femmes sont encore un peu potiches (si ! si !), mais des courants nouveaux arrivent d'outre Manche et d'outre Atlantique le glam et le hard rock.

    Mais ça reste une musique de mecs où le haut du panier est tenu par des Gary Glitter, David Bowie et autres T-Rex ou New-York Dolls.

    Jusqu'à ce que déboule sur les ondes une jeune femme du Michigan, d'origine italienne Suzi Kay Quatrocchio, qui se fera connaître sous le pseudo de Suzi Quatro.
    Véritable pionnière, elle et ses sœurs monteront un des premiers groupes de rock 100 % féminin en... 1964 !
    Mais il faut attendre 1973 pour qu'elle explose dans une carrière solo avec, entre autres, le titre Can the Can. Bassiste (elle "touche" aussi à la batterie) elle sera une des toutes premières femmes leader d'un groupe de glam et hard rock.

     


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  • A la fin des années 70 une petite tête blonde crève les hit parades en deux titres qui deviendront cultes et qui traversent les époques. Un nom : Blondie.

    Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, Blondie est un groupe new-yorkais de rock new wave formé par le guitariste Chris Stein qui demande à sa petite amie, Debbie Harry, d'assurer le chant.
    Mais pour beaucoup, Debbie c'est Blondie.

    Qu'aurait donné ce titre 30 ans plus tard ?
    Imaginons... Debbie Harry a 74 ans mais, infatigable, elle reprend ce succès sur scène. Je vous laisse en juger vous-même.
    Mais pour ma part, je trouve ce live douloureux car même si Debbie Harry reste très sexy, même si j'admire la performance, j'ai vraiment souffert en matant cette vidéo.

    Mais retour aux années Blondie.

     


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  • Histoire du monde et histoire culturelle sont indissociables et au fil des décennies, voire des siècles, les deux imprègnent nos mémoires.

    Né aux USA fin des années 60, le mouvement hippy gagne la France et inspire les soixante-huitards... et les post soixante-huitards.

    Outre la contestation contre la société de consommation conservatrice américaine, le mouvement hippy trouve toute sa force dans un conflit qui laisse encore des cicatrices profondes dans l'Amérique du XXIème siècle : la Guerre du Vietnam.
    Cette guerre ne fut jamais officiellement déclarée : elle est la conséquence de la défaite française en Indochine, concrétisée par la chute de Dien Bien Phu qui amena les USA à s'impliquer dès 1955 par l'envoi de "consultants militaires". De 1965 à 1975 c'est de façon massive que les États-Unis interviennent contre le Nord Vietnam, mais le Goliath américain sera vaincu par le David nord-vietnamien (appelé populairement vietcong ou vietminh), la bataille de Saïgon marquant la défaite américaine.

    La jeunesse américaine prend connaissance des massacres contre les populations vietnamiennes par les GIs qui reviennent, des pertes humaines dans les rangs des GIs et pour eux cette guerre est une guerre coloniale d'un autre âge. L'usage de la drogue se popularise et cette jeunesse découvre également de nouvelles doctrines et philosophies. Sur les campus, devant la Maison Blanche ou également lors de rassemblements géants tels Woodstock ou l'Île de Wight, cette jeunesse exprime son rejet d'une société capitaliste, inégalitaire et guerrière par un mouvement qui prône la paix, l'amour, la fraternité, la mixité raciale, le retour à la nature et un nouveau courant artistique : le mouvement hippy.

     

     


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