• The days of pearlySpencer D. Mc WilliamsUn nom, un tube et un souvenir personnel douloureux font que ce titre sera éternel en mon cœur, marquant le 1er novembre d'une pierre noire.

    Le jeune chanteur irlandais David McWilliams est un illustre inconnu quand il présente sa chanson à la BBC. La radio anglaise refuse le titre, arguant qu'elle est trop diffusée sur Radio Caroline, radio pirate. Avant même d'avoir commencé, la carrière du chanteur semble devoir s'arrêter là malgré la campagne de pub de sa maison de disque.

    Mais à Paris, le producteur-animateur Gérard Klein reçoit le 45 tours.

    Pour ceux qui n'ont pas connu cette époque, la face A présentait la chanson phare et la face B des chansons secondaires, bouche-trou de ce type de produit.
    Gérard Klein ne s'arrête pas au titre principal Harlem Lady et passe à la face B, The days of Pearly Spencer. Coup de foudre et France Inter sera la première radio à la diffuser.

    Le succès est immédiat et la jeunesse de l'époque fait un triomphe à la chanson qui passera en boucle dans les juke box. The Days of Pearly Spencer devient un tube dans toute l'Europe et aux USA... mais pas en Grande Bretagne.

    Bien que David McWilliams ait enregistré 3 albums, et après sa mort en 2002, la postérité ne retiendra que ce titre, très sombre  (se rappeler la situation politique de l'Irlande en 1967).

    Paroles et traduction.

     

     


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  • Chapeau melon et bottes de cuirPour les moins de 50 ans qui passeraient par ici, bienvenue à Jurassik TV !

    Imaginez ! Une image en noir et blanc, son mono, une seule chaîne jusqu'en 1967 et on tournait un gros bouton pour passer de la 1ère chaîne à la deuxième car ces chaînes publiques (appartenant à l'ORTF) n'avaient pas de nom. Presque pas de "réclames" mais 2 ou 3 films le dimanche après-midi (de "vrais" films pas des téléfilms) et celui du dimanche soir.

    Et des séries (on disait feuilletons ), plein de séries en tout genre, historiques (Jacqou le Croquant), policières, de SF, des westerns (mesdames, que celle d'entre vous qui n'a pas fantasmé sur les yeux bleus du jeune Steve Mc Queen me jette la pierre !) et des séries plus farfelues, britanniques en général (la chaussure-téléphone de Max la Menace !).

    Et pas de re re re re diffusions (ou si peu) sur ce jeune medium qui se cherchait en innovant.

     

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  • Les occasions de se marrer sont rares or aujourd'hui je me sens d'humeur mutine et blagueuse...

    1973... Le disco n'a pas encore déferlé sur la France mais le pattes-d'éph est à la mode.
    Sheila a les cheveux qui ont poussé, elle s'est mariée avec le bellâtre à la mode, Ringo Willy Cat. Bon... jusque là, rien de grave.

    Mais de là à faire un duo il n'y avait qu'un pas vite franchi et ça a donné... ça.
    Y sont mignons hein ? Et dire qu'ils firent un tabac ! Séquence nostalgie... heu... non! non!

     

     


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  • Génériques de séries 70'sLes années 70 marqueront le grand tournant de la télévision française (mai 1968 est passé par là), un tournant qui annonce les dérapages d’aujourd’hui. Mais pour le moment, nous sommes dans les années 70 et désormais 70,40 % des foyers sont équipés d'un téléviseur.

    En janvier 1971 apparaissent les premières pub de marques sur la 2ème chaîne (ça râle dur dans les chaumières !) et quelques mois après, la télécommande...pour zapper la pub ?

    Le 31 décembre 1972 c'est le grand jour ! On inaugure la Chaîne 3....en couleur ! Mais curieusement, ça ne suscite pas vraiment l'enthousiasme du public.

    Exactement 2 ans après, l'ORTF est dissoute et les chaînes, encore publiques, ont des gestion séparées : TF1, Antenne 2 et France 3.

    Ces années verront exploser l'arrivée de nouvelles séries dont certaines deviendront cultes et sont encore diffusées aujourd'hui.

    Les reconnaitras-tu ?

     

     

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  • KRAFTWERK en1975Kraftwerk (textuellement en français fabrique d'énergie, soit Centrale électrique) est un groupe allemand qui voit le jour en 1970 à Düsseldorf, soit près d'un demi siècle d'existence !

    La sortie de leurs trois premiers albums rencontre un succès confidentiel auprès d'un public élitiste amateur de musique expérimentale.

    La sortie de leur album Autobahn (Autoroute) en 1974 leur ouvre les portes du succès international, largement confirmé par leur tube Radioactivitiy, chanson titre de l'album sorti en 1975. Ce titre mettait déjà en garde contre les risques du nucléaire, et depuis, il est adapté en live avec des mentions à Tchernobyl et Fukushima.

    La thématique récurrente du quartet est la vie industrielle et technologique de l'après-guerre et l'inspiration de Kraftwerk colle aux progrès technologiques de notre époque (informatique, robotique, téléphonie, domotique,etc.).

    Novateurs musicalement, ils sont également novateurs en imagerie scénique. Leur influence continue de se faire sentir 45 ans après.

     

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  • Samuel Osborne Barber est né en 1910 en Pennsylvanie et décédé en janvier 1981.

    Adagio for Strings-Samuel BarberIl commence à composer dès l'âge de 7 ans et si il ne cède pas au sirènes de l'expérimental, à l'instar de nombre de compositeurs du XXème siècle, il livrera des œuvres cependant modernes tout en respectant une facture traditionnelle.
    En 1936 Sam Barber écrit son quatuor à cordes n°1 Opus 11 et il l'envoie à Arturo Toscanini en 1938... qui le lui renvoie sans un commentaire ce qui vexa Barber. Mais quelque temps plus tard le chef d'orchestre lui fit parvenir un mot expliquant qu'il avait déjà mémorisé le morceau.
    Barber arrangera le deuxième mouvement pour orchestre à cordes et Toscanini jouera la pièce avec l'orchestre symphonique de la NBC en 1938 à NY. Cet adagio for Strings fera le tour du monde et éclipsera le reste de l'œuvre de Barber.

    Ce morceau a été utilisé dans plusieurs films dont Elephant Man, Rollerball ou encore 300.

    Mais c'est dans le film Platoon (arrangé et conduit par Georges Delerue) qu'il me marquera définitivement, ponctuant la mort du sergent Elias (Willem Dafoe) exécuté par le sergent Barnes (Tom Berenger), les deux hommes illustrant deux conceptions de la guerre et le conflit idéologique qui secouait l'Amérique quant à la guerre du Vietnam.

    Outre l'étoile montante Charlie Sheen, reconnaîtras-tu un tout jeune acteur, venu d'une série à succès des années 80, qui tenait là son premier rôle au cinéma et qui est désormais une star ? Tu peux répondre dans les commentaires (sans chercher sur le Net, bien sûr !)

     

     


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